En Magnum – 4 raisons de redécouvrir Bordeaux côté sud
19 mars 2025

Le nom de ce premier grand cru classé en 1855 dérive du gascon « couteau », évoquant bien le tranchant et la vivacité qui le caractérisent. Il rappelle aussi l’indispensable compagnon du gourmet et du cuisinier. De quoi nous pousser doucement vers la table, ici partagée par les propriétaires, Philippe Baly ou sa nièce Aline. Ce sont les mieux placés pour nous raconter l’histoire de cette forteresse bâtie au XIIIe siècle, mais aussi expliquer comment, dès les années 1990, le domaine est entrée dans une ère nouvelle, avec la biodiversité dans les sols, ruches, oenotourisme, et un goût aiguisé pour les accords originaux, notamment ceux avec le homard et la dinde. « J’ai initié les américains aux liquoreux de Coutet en l’accordant avec ces deux mets », souligne Aline, élevée à Boston. A notre tour d’apprécier ces accords contrastant entre les diverses facettes de Coutet et des ravioles de homard ou de la dinde rôtie au beurre d’herbes.